Quelles statistiques peut-on tirer des transactions immobilières DVF+ open-data?
L’intégration de nouveaux jeux de données se poursuit. C’est au tour des Demandes de Valeur Foncière provenant du lot de données DVF+ open data, dont vous pouvez retrouver la documentation source ici.
Enrichir la BDNB a pour objectif de vous rendre accessible l’utilisation de données à l’échelle du bâtiment.
Les DVF+ Open data, de quoi s’agit-il ?
La base de données DVF recense l’ensemble des transactions - ou mutations - de biens fonciers au cours des cinq dernières années sur l’ensemble du territoire (sauf départements 57, 67, 68 et 976), bâtis ou non bâtis. Ces données sont produites par la direction générale des finances publiques (DGFIP). Le travail de géolocalisation des transactions est réalisé par le Cerema et la DGALN pour former les DVF+. La géolocalisation s’appuie sur différents millésimes du Plan cadastral, également disponibles en open data.
Qu’apporte les DVF+ Open data ?
Les DVF+ Open data apportent de nombreuses informations pour les utilisateurs de la BDNB: date de la mutation, surface bâtie, surface de terrain, valeur foncière, type de locaux mutés, nombre de pièces principales pour les locaux à usage résidentiel. A partir de ces données deux indicateurs sont également créés: le prix au mètre carré de surface bâtie ainsi que de surface de terrain.
Les données disponibles représentent près de 8.5 millions de mutations pour un total de plus de 13 millions de locaux mutés sur une période allant de 2014 à début 2021. Ces données sont situées en France métropolitaine, les départements d’outre-mer étant écartés car la BDNB n’y est pas encore disponible.
Grâce à la géolocalisation et aux identifiants des mutations nous sommes en mesure d’associer les locaux mutés avec les bâtiments de la BDNB, permettant de compléter les informations déjà existantes sur ces bâtiments BDNB.
Comment sont intégrés les DVF+ Open data dans la BDNB ?
L’intégration des DVF+ Open data a été réalisée en trois étapes:
1- Filtrer les données qui ne sont pas liées aux bâtiments (ventes de terrain uniquement) et supprimer certaines valeurs aberrantes (valeurs foncières supérieures à 1 000 000 000€, surface de locaux trop petits ou trop grands…)
2- Réaliser l’appariement des locaux mutés avec les bâtiments de la BDNB. Deux données sources ont été utilisées: les géolocalisants et l’identifiant open data. Cet identifiant également présent dans les DV3F permet d’associer la mutation avec le bâtiment au sens des fichiers fonciers qui lui-même à une correspondance directe avec les bâtiments BDNB.
3- Regrouper les nouvelles données des locaux mutés par bâtiment BDNB. En effet, un bâtiment BDNB peut être associé à plusieurs locaux mutés. Il est nécessaire alors de calculer des indicateurs statistiques tels que la valeur foncière minimale, maximale, médiane ou moyenne, le nombre et le type de locaux mutés: maison, appartement, dépendance ou tertiaire, etc.
La documentation complète de l’intégration des DVF+ Open data est disponible ici.
Concrètement, où sont ces données dans la BDNB ?
Les données sont disponibles au sein de deux nouvelles tables: batiment_groupe_dvf_open_statistique
et batiment_groupe_dvf_open_representatif
.
La table batiment_groupe_dvf_open_statistique
recense les informations statistiques à l’échelle d’un bâtiment BDNB, telles que les valeurs foncières, le prix au mètre carré de surface bâtie et de terrain (lorsque disponible) ou le nombre et le type de locaux mutés sont indiqués.
La table batiment_groupe_dvf_open_representatif
se focalise sur la mutation d’un local en particulier au sein du bâtiment BDNB. Le choix du local est déterminé de façon à être le plus représentatif du bâtiment. Les informations présentes correspondent à une unique mutation.
Si vous souhaitez exploiter la BDNB avec l’appui de l’expertise du CSTB, n’hésitez pas à nous contacter!